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1er degré: Echanges d'idées et réflexions pour la suite des événements...

MAJ du 11 juillet 2012

En attendant les grandes décisions (?) qui seront prises cet été, les adhérents du SGEN 1er degré se sont réunis pour échanger et faire remonter leurs réflexions sur le fonctionnement actuel, les programmes et tout ce qui entoure la vie de l'école...

Au sommaire :
  • évaluations nationales mais aussi évaluation des enseignants,
  • AVS, EVS et contrats précaires,
  • les programmes, la réforme de l'orthographe,
  • les rythmes
  • les primes, pour ou contre des statuts différents?

Réunion du 4 juillet 2012
Réflexions autour des programmes et de l'organisation des apprentissages
  • Les évaluations nationales
    On s'attend à les voir disparaître. Les problèmes qu'elles ont soulevés sont nombreux.
    • D'abord, le problème des barèmes de notation et des items de ces évaluations qui ne sont pas forcément pertinents et qui sont très peu compréhensibles par les parents ! Alors que l'enseignant évalue globalement une compétence, par exemple la capacité d'un élève en expression écrite, les items de l'évaluation nationale « décortiquent » la compétence pour la réduire à des items plus ou moins pertinents. Un élève peut valider l'ensemble des items sans que sa production révèle réellement des capacités d'écriture... On oppose à la capacité de l'enseignant à évaluer son élève (perçue comme trop globale ?) des critères « objectifs » parce que « quantifiables ».
    • L'utilisation des évaluations. Montrer que les enseignants sont mauvais au regard des résultats. La difficulté des textes de lecture dans les évaluations CM2 2012 a été soulignée. Est-ce que l'enfant ne sait pas lire parce qu'il ne comprend pas complètement un texte difficile utilisant la métaphore ?
      dans les ordinateurs de quelques inspecteurs et/ou souligner les résultats médiocres de l'enseignant dans quelques rapports d'inspection. Mais au-delà, les évaluations nationales sont-elles lisibles pour les parents ? Servent-elles réellement à l'orientation des enfants ? Beaucoup d'enseignants font des bilans de début d'année pour voir où en sont les enfants après les vacances scolaires. Ils ne se servent pas - ou très peu ! - des évaluations nationales. Au collège également, il est très rare que les collègues les utilisent pour préparer leurs groupes de besoin.
    • Enfin, il faut parler de la fameuse « prime » qui, rappelons-le, n'existait pas pour les collègues lorsque les évaluations concernaient les CE2. Prime quelque peu injuste et dont la date de versement se révèle aléatoire.
  • Les contrats AVS / EVS
    A ce jour, le devenir des AVS et EVS dont le contrat prend fin pendant les grandes vacances est encore flou. Le problème de la pérennisation des ces emplois doit se poser rapidement. Pour l'instant, c'est le bricolage : des collègues passent d'AVSi à EVS puis AVSco pour pouvoir continuer...
    Obtenir un AVS pour un enfant reste encore le parcours du combattant : la reconnaissance d'un handicap par la MDPH prend encore beaucoup de temps. Ensuite, il faut trouver une AVS notamment dans les zones rurales, car le problème du financement des déplacements se pose : il faut la plupart du temps trouver quelqu'un sur place et se débrouiller tout seul. Et l'obligation de formation des AVS ? Les propositions par Pole Emploi sont bien minces, quand les formations ne sont pas déjà pleines ou annulées.
    Certains collègues ont remonté ces problèmes en conseil de prud'hommes.
  • L'évaluation des enseignants
    Qu'est-ce qui nous attend ?
    Il faut bien dire que l'évaluation par les inspecteurs dans sa forme actuelle est ressentie comme assez injuste... Suivant tel ou tel inspecteur ou même, avec le même inspecteur, selon le jour ou l'humeur, les appréciations changent...
    Les problèmes des rapports d'inspection se posent dans plusieurs circonscriptions de la Marne. La durée excessive entre l'inspection et l'envoi du rapport est aussi un problème fréquent.
    Certaines inspections ne consistent qu'en un jeu de questions-réponses où l'inspecteur remplit son tableau d'items à renseigner sans chercher à aller plus loin. On regrette les véritables échanges où la discussion permet effectivement de donner des pistes pour progresser encore.
    Un petit regard sur les phrases « toutes faites » qui se retrouvent dans les rapports et qui ne doivent pas nous alerter.
  • Les programmes - l'orthographe - le français
    Des programmes trop lourds. On doit toujours en faire plus, avec des compétences qui s'ajoutent, des grilles d'évaluation à renseigner toujours dans de nouveaux domaines : au début l'anglais, la natation puis la prévention routière, les TICE, les gestes de premiers secours...
    Petit retour sur la réforme de l'orthographe que l'on ne comprend pas vraiment. La réforme qui avait été proposée portait sur la façon dont s'écrivent les mots mais le problème est-il vraiment là ou est-il plutôt dans la complexité des règles orthographiques, les cas particuliers et les exceptions à ces règles ? L'enfant s'habitue à l'orthographe d'un mot à force de le rencontrer. Par contre, les règles sont complexes, n'ont pas forcément de logique.
    Un petit saut dans l'histoire pour rappeler la genèse de l'orthographe française : au Moyen-Age, pas d'accent, pas de ponctuation et les mots pouvaient avoir des orthographes différentes, ils étaient prononcés pareillement et étaient compris. A l'époque où les typographes étaient payés à la lettre, ceux-ci avaient tout intérêt à utiliser les doubles consonnes sans autre raison.
    D'autres pays ont fait cette réforme, on peut s'y opposer et rester attaché à ce patrimoine mais on est aussi en droit de rappeler que le Français est une langue difficile par rapport à d'autres. D'autres pays apprennent le Français plus facilement que nous apprenons l'Anglais, mais il parlent plus facilement qu'ils ne l'écrivent. Se fait sentir aussi la lourdeur des programmes : le nombre de leçons de grammaire en cycle 3 équivaut au nombre de semaines d'école dans l'année soit 1 séance = 1 nouvelle leçon...
    Sur le contenu des programmes de Français aussi, on s'interroge : est-il essentiel en CM1 de savoir conjuguer le passé simple des verbes ? Les enfants le comprennent lorsqu'ils lisent des récits en Histoire. Cela ne suffit-il pas ? N'y a -t-il pas d'autres notions à retravailler avant celle-là ?
    Qu'est-ce qui sera repris ensuite par le collège ? Encore une autre histoire : l'articulation entre le collège et l'école et la continuité des apprentissages. Encore un sujet auquel le gouvernement ne touche pas trop
  • Les rythmes
    L'ensemble des personnes présentes étaient d'accord pour retrouver la demi-journée qui « nous manque pour faire ce que nous n'avons plus le temps de faire », avec une préférence pour le mercredi matin. Tout en soulignant les difficultés que cela entraînera pour les collectivités territoriales
  • Les primes, le problème des différents statuts
    Dans le 1er degré, on apprécie que tout le monde soit sur un pied d'égalité : cela simplifie les relations humaines. Alors, faut-il donner un statut particulier au directeur ? Les primes, pour l'instant, sont si peu visibles dans le 1er degré qu'elles ne font pas réellement débat (prime de direction, prime d'éducation prioritaire...) Qu'en sera-t-il après ?
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